Derrière lucieJo se cache des mains artisanes, les miennes, Marie. Je suis maroquinière depuis 2019, avec dès le début le désir de développer mes propres envies
envie de sacs et accessoires pratiques, esthétiques, minimalistes et durables ; envie de pouvoir glisser l’essentiel dans une poche ; envie de choisir d’emporter, ou pas, mon appareil photo avec moi ; envie de me défier techniquement ; envie de couleur ; envie de matières sensorielles ; envie de sens.
En accord avec mes valeurs, il me fallait créer dans une démarche réfléchie, responsable et écologique.
Malgré les qualités incomparables du cuir, celui-ci est issu d’une industrie agro-alimentaire particulièrement cruelle envers l’animal. Par ailleurs, le tannage des peaux est un processus très polluant pour les eaux et les sols.
Depuis longtemps je cherchais, testais, des alternatives, jamais réellement satisfaisantes : trop de plastique, peu de durabilité, esthétique douteuse…
Et puis, je tombe amoureuse d’une matière, résistante, veloutée. Depuis l’enfance, je voue une fascination pour le papier.
Découvert au détour d’un blog, celui que l’on appelle papier lavable attire mon attention : du papier rendu résistant à l’eau par l’ajout d’une petite proportion de latex. On peut totalement l’immerger, il résiste à l’abrasion, à la déchirure et à la torsion, il est remarquablement léger, et recyclable. Il est incomparable.
Dans la même démarche, très naturellement le lin me parait l’allié textile idéal.
Cultivé en France, économe en eau, noble et résistant, il apporte cette aspect nature qui m’est cher.
Depuis, je cherche sans cesse à rendre mon artisanat le plus respectueux et responsable possible : colle à base aqueuse, cires végétales, bijouterie de qualité fabriquée en Europe, réduction de mes déchets au strict minimum…